Carton | Ensemble de plusieurs feuilles de papier superposées d'un poids supérieur à 224g/m2 |
Chiffon | Matière première utilisée surtout en Europe. Depuis 1950, à la suite de l'apparition des fibres synthétiques, on préfère fabriquer le papier (même à l'ancienne) à partir de fibres neuves non filées, non tissées, exemptes de lessives. |
Collage | Opération destinée à imperméabiliser le papier: -jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, par trempage des feuilles sèches dans un bain de gélatine (colle de peau). -actuellement, en ajoutant à la pâte un produit de synthèse. |
Feuille | Ensemble de 2 pages |
Filigrane | Marque que l'on distingue dans la transparence de la feuille, servant à indiquer la provenance ou à empêcher une falsification (filigrane dit de sécurité). -Filigrane clair : une surépaisseur à la surface du tamis entraîne un manque de pâte dans l'épaisseur du papier. -Filigrane noir : un creux dans le tamis augmente la quantité de pâte d'où l'opacité plus importante. -Filigrane ombré : l'association des deux procédés précédents permet d'obtenir des opacités différentes ( billets de banque par exemple) |
Forme | Tamis avec lequel l'ouvreur égoutte la pâte diluée pour former la feuille à laquelle il donne son format. |
Grammage | Masse du papier et du carton au mètre carré qui s'exprime en grammes au mètre carré (g/m²). |
Gravure | - en relief: taille d'épargne, sur bois, linoléum. le dessin est dégagé (épargné) par le burin. Il sera donc en relief et sera imprimé en typographie. - en creux. sur cuivre, acier, zinc, isorel, plexiglas le dessin en creux est obtenu en utilisant un burin, une pointe sèche (taille douce),un berceau (manière noire), ou l'acide (eau-forte ou aquatinte). La plaque sera encrée puis essuyée pour ne laisser que l'encre dans les creux. Le papier est humidifié pour l'assouplir avant son passage entre les cylindres de la presse taille-douce |
Imprimerie | Méthode de reproduction par pression |
Page | Un des deux côtés de la feuille |
Papier | Support d'écriture végétal dont la fabrication nécessite le passage par l'état de pâte |
Papyrus | Plante à longue tige qui a donné son nom au support d'écriture. La tige est coupée en fines bandes superposées, entrecroisées, martelées en milieu humide, pressées, séchées. C'est un pseudo-papier. |
Parchemin | de Pergame (Asie Mineure). Support d'écriture d'origine animale. Peau de veau "mort-né" (vélin - l'Eglise ne supportait pas qu'on tue les veaux à la naissance pour récupérer une peau sans défaut) mais aussi de chèvre ou de mouton. |
Velin | Inventé en 1750 par John Baskerville (imprimeur anglais), ce type de toile tissée équipe toutes les machines. Les premiers papiers fabriqués sur toile métallique tissée avaient, dans leur transparence, l'aspect d'un parchemin parfait, type peau de veau. |
Vergé | Un papier vergé a gardé en filigrane l'empreinte des fils de la toile d'égouttage |
Volume | Ce mot vient du verbe latin volvere, rouler. Les feuilles de papyrus étaient collées les unes aux autres pour former un rouleau ("volumen" en latin). Le volumen représentait un volume. Ouvrir un livre, c'était le dérouler, "explicare" en latin. |